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Champs morphiques : les manifestations de l'invisible

Champs morphiques : les manifestations de l’invisible

M… M. La nature des choses dépend des champs morphiques (ou morphogénétiques). Cette théorie du biologiste Rupert Sheldrake suggère que chaque type de système vivant a son propre type de champ ; il y a un champ pour chaque végétal, animal et être humain. Ces champs informent et façonnent différents types d’atomes, de molécules, de cristaux, d’organismes vivants, de modes de pensée, etc.


Les champs morphiques sont des régions d’influence immatérielles qui s’étendent dans l’espace et dans le temps

Lorsqu’un système organisé donné cesse d’exister – lorsqu’un atome se désintègre, qu’un flocon de neige fond ou qu’un animal meurt – son champ organisateur disparaît de l’endroit spécifique où le système existait. Mais dans un autre sens, les champs morphiques ne disparaissent pas. Ce sont des schémas (logiciels sans leurs supports associés) d’influence potentiellement organisatrice. Ils sont donc susceptibles de se manifester à nouveau en d’autres temps et lieux, quand et où les conditions physiques s’y prêtent.

Lorsque cela se produit, ils contiennent un souvenir de leurs existences physiques antérieures. Le processus par lequel le passé devient présent dans les champs morphiques est appelé « résonance morphique ». La résonance morphique implique la transmission d’influences causales formatrices à travers l’espace et le temps. La mémoire à l’intérieur des champs morphiques est cumulative, ce qui explique pourquoi toutes sortes de phénomènes deviennent de plus en plus habituels par répétition.

« La mémoire est inhérente à la nature. » R. Sheldrake

Le tout est plus que la somme de ses parties. Cela remet également en cause l’aspect purement mécanique de la biologie au profit d’une causalité formative qui sous-tend la morphogenèse. La biochimie et la génétique n’étant impliquées qu’a posteriori. Dans cette vision des choses, la causalité formative s’exprime par les champs morphogénétiques.
Dans cette complexité croissante, les champs morphogénétiques contiennent une mémoire inhérente acquise par un processus de résonance morphique, constituant la mémoire collective de chaque espèce (idée proposée pour la première fois par l’éminent psychologue suisse Carl Gustav Jung).

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Les neurosciences n’ont pas encore réussi à localiser la mémoire dans le cerveau

Lorsque des expériences sont menées avec des stimuli mnésiques, il semble que plusieurs zones du cerveau soient sollicitées simultanément. Cela ne signifie pas que les informations y sont stockées.

Si le cerveau est un émetteur/récepteur qui tire activement des informations d’un champ morphique, et que ces informations sont en résonance avec ce dont le cerveau a besoin, alors ces champs sont nécessairement de nature quantique, puisqu’ils sont « non localisés ». De plus, l’évolution de leur contenu reste imprévisible car elle dépend de décisions qui sont prises à chaque instant.

Ainsi le cerveau, trop petit pour contenir la mémoire, n’est pas un organe de stockage mais un organe de liaison avec la base de données du champ morphogénétique, dans laquelle le passé, le présent et le futur s’entremêlent.

 

Les champs morphogéniques ne peuvent être détectés que par les actions qu’ils influencent

La cristallisation sensible appartient à la famille des méthodes qualitatives dites « morphogénétiques » : c’est-à-dire produisant des formes déchiffrables. Il permet la lecture et la visualisation des champs morphogénétiques.

La méthode de cristallographie sensible, également appelée méthode de « cristallisation du chlorure de cuivre », de « morphocristallographie », de « thésigraphie » ou de « cuivrique » selon les opérateurs et la méthodologie choisie, a été découverte en Suisse, dans les années 1920, par le chimiste allemand Ehrenfreid Pfeiffer, qui a résumé ses premières découvertes dans un livre publié en 1931 intitulé « Kristalle » (« cristaux » en allemand).

Très vite, cette méthode s’est avérée utile pour l’étude du monde de l’alimentation vivante … Mais aussi appliquée au sang humain et animal. Cette méthode a notamment permis à Rudolph Steiner d’inventer l’agriculture biodynamique en 1922. Pour lui, le mystère de la végétation est lié à l’équilibre entre les forces cosmiques émanant des étoiles (air, eau et chaleur) et les forces terrestres issues du sous-sol qui est fécondé à des degrés divers.

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