La guérison spirituelle repose sur une compréhension de l’être humain en tant que corps et Âme. Dans cette conception l’âme correspond à l’énergie vitale Personnelle et créatrice de l’individu à la fois Unique et Universel. Dans une conception spirituelle tout être humain est considéré comme Unique, ce qui est scientifiquement confirmé par l’ADN unique de chacun, en même temps qu’Universel. De nombreux textes spirituels soulignent que la guérison spirituelle définie ici comme guérison d’un problème quelconque selon une approche purement spirituelle, c’est-à-dire ne faisant recours à aucun moyen ou adjuvant matériel existe depuis la nuit des temps.
Dix lois pour la guérison spirituelle
Loi I
Toute maladie résulte d’une inhibition dans la vie de l’âme. Ceci est vrai de toutes les formes et dans tous les règnes. L’art du thérapeute consiste à libérer l’âme, afin que sa vie puisse s’épandre à travers l’agrégat d’organismes qui compose toute forme particulière.
Loi II
La maladie est le produit de trois influences, et elle leur est sujette. D’abord le passé d’un homme, selon lequel il paye le prix de ses anciennes erreurs. Deuxièmement son hérédité, selon laquelle il partage avec toute l’humanité les courants d’énergie souillée, d’origine collective. Troisièmement, sa participation au même titre que toutes les formes naturelles à ce que le Seigneur de la Vie impose à Son Corps. On appelle ces influences « La loi ancienne de partage du mal ». Un jour, il faudra qu’elle cède la place à la « Loi nouvelle de l’ancien bien dominant », sous-jacente à tout ce que le créateur de l’univers a créé. Cette dernière loi doit être mise en action par la volonté spirituelle de l’homme.
Loi III
Les maladies sont un effet de la centralisation essentielle de l’énergie vitale chez l’homme. Les conditions déterminantes qui provoquent la mauvaise santé font leur chemin en partant du plan où cette énergie est focalisée. Ces conditions s’extériorisent donc sous forme de maladies ou d’immunité contre les maladies.
Loi IV
Les maladies, tant physiques que psychologiques, ont leur racine dans le bien, le beau et le vrai. Elles ne sont qu’un reflet déformé de possibilités divines. L’âme contrecarrée, qui recherche la pleine expression de quelque caractéristique divine ou réalité spirituelle intérieure, provoque un point de friction dans la substance de ses gaines. Le regard de la personnalité se focalise sur ce point, et cela appelle la maladie. L’art du thérapeute se préoccupe de relever les regards focalisés vers le bas en les orientant vers l’âme qui est le véritable guérisseur intérieur de la forme. Alors l’œil spirituel ou troisième œil dirige la force curative et le rétablissement s’ensuit.
Loi V
Il n’y a rien d’autre que l’énergie car le créateur de l’univers est Vie. Deux énergies se rencontrent chez l’homme, mais cinq autres sont présentes. Pour chacune on peut trouver un point central de contact. Le conflit de ces énergies avec des forces et le conflit de ces forces entre elles-mêmes produisent les maux corporels de l’homme. Le conflit des premières et des secondes persiste durant des âges, jusqu’à ce que le sommet de la montagne soit atteint, le premier grand sommet de montagne. La lutte entre les forces produit toutes les maladies, infirmités et souffrances corporelles qui cherchent une délivrance dans la mort. Les deux, les cinq et donc les sept, plus ce qu’elles produisent, possèdent le secret. Telle est la cinquième loi de guérison dans le monde des formes.
Loi VI
Lorsque les énergies constructives de l’âme sont actives dans le corps, on y voit régner la santé, des réactions de réciprocité pure et une activité juste. Lorsque les constructeurs sont les Seigneurs Lunaires et les travailleurs soumis au contrôle de la Lune et aux ordres du moi personnel inférieur, on voit apparaître la mauvaise santé, la maladie et la mort.
Loi VII
Lorsque la vie ou l’énergie se répandent sans obstacles et selon une juste gouverne vers leur précipité (la glande associée), alors la forme obéit et la mauvaise santé disparaît.
LOI VIII
La maladie et la mort résultent de l’activité de deux forces. L’une de ces forces est la volonté de l’âme disant à son instrument : « je retire l’essence ». L’autre est le pouvoir magnétique de la vie planétaire qui dit à la vie interne de la structure atomique : « l’heure de la résorption est arrivée. Reviens à moi». C’est ainsi que, sous l’empire de la loi cyclique, toutes les formes agissent.
Loi IX
La perfection attire l’imperfection à la surface. Le bien élimine toujours le mal de la forme humaine, dans le temps et dans l’espace. La méthode utilisée par le Parfait et celle qu’emploie le Bien est l’innocuité. Ce n’est pas une attitude négative, mais un parfait équilibre, un point de vue intégral ou complété, et une compréhension divine.
Loi X
« Prête l’oreille, ô Chela, à l’appel que le Fils adresse à sa Mère, puis obéis. » La Parole retentit et annonce que la forme a rempli son dessein. Alors, le principe de la pensée s’organise lui-même, puis répète la Parole. La forme expectante répond en s’effaçant et l’âme se tient libre. «Réponds, ô Ascendant, à l’appel intérieur de la sphère des obligations. Reconnais l’appel issu de l’Ashram ou de la Chambre du Conseil où le créateur de la Vie Lui-même attend. ». Le son est émis. L’âme et la forme doivent renoncer ensemble au principe de vie pour permettre à la Monade de se tenir libre. L’âme répond. La forme brise alors le lien. La vie est désormais libérée, douée de la qualité de connaissance consciente et du fruit de toute expérience. Tels sont les dons de l’âme et de la forme associées.
Thérapeutique Spirituelle et tradition universelle – Jacques Pialoux