Christelle Firework

Jeux de mots, origine du mot et vibration

Regardons de plus près le pouvoir du mot ou du jeux de mots, car le Verbe est créateur bien que nous ayons tendance à l’oublier. Le mot peux faire et défaire, élever ou dévaloriser. Un mot peut guider ou égarer. Le mot a le pouvoir de transformer des vies ou de les détruire. Chaque mot, évoque des sentiments différents. Les mots nous influencent, ils ont une propriété vibratoire.

Ce n’est pas les mots en eux-mêmes qui ont de l’impact, mais bien la réaction émotionnelle derrière les mots. Ils sont des symboles qui activent des boutons poussoirs en nous, selon notre sensibilité émotionnelle. Différents mots peuvent éveiller différents maux. Donc regardez toujours les définitions originelles des mots que vous utilisez parce que nous avons tendance à mal les identifier et à mal les interpréter, ce qui fait que nous adoptons des mensonges sur leur sens.

Le langage et les mots ne reflètent pas la réalité, ils la créent.

Utilisez-vous des mots poisons ?

Les mots poisons

IMPACT FORT sur soi

Les mots antidotes

IMPACT MODÉRÉ, prise de distance et responsabilité

Le langage est le reflet de notre état d’esprit… C’est le filtre par lequel passe et s’exprime notre mental. En changeant de vocabulaire, vous vous ouvrirez à de nouvelles perspectives, à d’autres manières d’envisager les choses. Repérez les « mots poisons » que vous utilisez dans votre quotidien lorsque vous vous exprimez. Entraînez-vous à reformuler vos phrases en utilisant des « mots antidotes » en corrigeant avec par exemple « enfin je voulais dire que… ». Cela demande de la conscience, soyez patient et surtout gentil avec vous-même ! Prenez de nouvelles habitudes pour acter votre nouvelle réalité.

Quelques étymologies pour encore plus de conscience

Du latin argentum : l’argent (le métal). Comme l’or, l’argent était extrait par les esclaves pour la plupart captifs de guerre et servait à fabriquer la monnaie. Donc, celle-ci était à l’origine consacrée aux dieux : « monnaie » vient de Juno Moneta, divinité romaine près du temple de laquelle on frappait la monnaie.

Vient du mot « banc », « table » qui signifie initialement un « comptoir de vente ». Notre « banque » nous vient de l’Italien « banca » qui était la table de change, un comptoir. Ce « comptoir » est le terme qui nous vient des « trapezai » grecs qui changeaient et prêtaient de l’argent.

Plus tard, ce terme deviendra « mens » (table) en latin . Alors qu’en Grèce on nommait « trapeza » la table sur laquelle on exposait les esclaves pour les vendre, elle désignait également le comptoir d’un marchand et, en particulier les comptoirs d’un banquier. Les Banquiers Grecs se nommaient ainsi des « trapezai », du Grec « τραπεζα » (trapeza): Ce mot signifie table à « quatre pieds » qui servait alors de comptoir.

Ce même mot, sera transposé en « mesa » (la table) en latin et « banca » plus tard en Italien pour ensuite devenir notre « banque » puis « bench » et enfin « bank » en Anglais via le saxon.

Captal, capdal, capital, cheptel ; de capitalis, de caput, « tête », « principal ». Capitale, le capital, a donné cheptel. Latin « capitalis », de « caput », la tête, au sens possession d’animaux (« cheptel »).

Le sens économique est apparu au XVIe siècle. Le principal membre français de cette famille est, comme il se doit, le nom chef, issu d’un lat. populaire *capum, forme altérée du classique caput gén. capitis, « tête ».

Alors, on ne retrouve cet élément tel quel qu’en composition dans couvre-chef, sous-chef, et chef-d’œuvre, et comme radical dans chefferie et cheftaine. Dans les autres mots qui lui sont apparentés, comme chevet et achever, le radical -chef- devient -chev-.

Du persan shah : le roi.

Du bas-latin caumare, se reposer pendant la chaleur, faire une sieste. Terme lui-même dérivé du grec kauma, la chaleur, qui a aussi donné le mot « calme ».

Du latin cum- (avec), et merx : le salaire, le coût d’un acte honteux ou illégitime, le châtiment, le préjudice, la rente (qui a aussi donné le mot « marché »).

Du latin conscientia : connaissance partagée avec un autre.

Du latin credere : croire (en dieu), par extension prêter (croire au remboursement d’une somme prêtée). Créance a aussi pour origine credentia : la croyance, et par extension la confiance. Donc le terme « fiduciaire » vient aussi de fides : la foi.

Du latin curriculum vitae : course de la vie. Mais on peut aussi comprendre « course pour la vie », car curriculum désigne aussi la lutte à la course, la lice, l’hippodrome ou le char de guerre.

Cyber- signifie piloter, gouverner. Ce préfixe indique maintenant une utilisation du réseau internet : un cybercafé, une cybercaméra, une cybercriminalité, une cyberculture, un cyberespace ou cybermonde, une cyberguerre, un cybernaute.

Il y a donc deux sens pour cybernétique et cybernéticien. Donc d’une manière générale, le « cyber » (du grec kubernân, signifiant diriger et ayant donné « gouverner »), désigne toute la mouvance socio-culturelle éprise de technologie, de communication et de musique électronique (techno), le tout sur un rythme syncopé.

Du verbe débattre, composé du préfixe dé-, exprimant l’intensité, et de battre, issu du latin battuere, battre, frapper, rosser. … Par extension, un débat est une contestation, une altercation. Au sens figuré, un débat est un conflit intérieur à un individu entre des options ou des pulsions contradictoires. Comme débattre est composé de battre, il implique quelque chose de violent qui n’est pas dans discuter. Débattre suppose plus d’emportement.

La notion même d’économie vient du grec oikos et nomos, soit les « normes » qui permettent au maître de régir et d’administrer sa « maison », son domaine, sa femme (enfermée dans le gynécée) et ses esclaves (eux aussi isolés, et rentabilisés au maximum comme des machines).

Xénophon a popularisé cette notion dans son livre L’économique, qui a connu un regain d’intérêt à la Renaissance, ère de l’avènement politique de la bourgeoisie. Par ailleurs, il y expose les moyens d’augmenter la productivité et la rentabilité du domaine, par la gestion autoritaire du maître. Xénophon était un chef militaire grec, aux idées aristocratiques et monarchistes.

Il s’opposait à la notion de démocratie. Donc cette dimension philosophique et politique très autoritaire de l’économie, liée à l’exercice de la religion et de l’éducation, sera reprise et accentuée dans Les économiques du pseudo-Aristote. L’économie est un choix politique, ses mots nous le confirment.

Du latin implicare : plier, envelopper, entortiller, emmêler, lier, placer dans l’embarras et la confusion.

Savez-vous que le mot fisc provient du mot latin « fiscus » qui désignait un petit panier destiné à presser le raisin ?  

D’où l’usage de l’expression « pression fiscale ». Déjà du temps des Romains, les individus étaient pressés comme ….du raisin. Par la suite le mot « fiscus »  fut assimilé au Trésor personnel de l’empereur Auguste, trésor alimenté par l’ensemble des dépôts faits par les citoyens romains, puis devint le  Trésor public.  

Le « fiscal », qui désigne aujourd’hui en Espagne le magistrat du ministère public, était à l’époque des Romains ce charmant personnage autorisé à pratiquer la torture.

Quant à l’action d’exiger l’impôt, elle s’appelait  « exactio ». L’ « exactor » était celui qui recouvrait l’impôt, qui pratiquait l’exaction.

C’est dire si ce personnage était populaire ! Littéralement le mot « exigere » signifiait « pousser dehors », c’est-à-dire contraindre,  souvent par la force à faire sortir un bien du patrimoine du contribuable.

L’origine et les dérivés du mot impôt ont aussi de quoi nous interpeller. Le mot impôt provient vient du terme latin « imponere » qui veut dire imposer.

Jusque-là rien de bien particulier. Ce qui est en revanche plus original, c’est que ce terme a donné naissance à celui d’ « imposteur » terme qui désignait en France la personne chargée de récolter l’impôt, de pratiquer l’imposture. L’imposture est une duperie.  Nous laissons au lecteur le soin d’apprécier comment interpréter ce glissement sémantique. (Source : Pierre François Coppens)

Au XVIIe siècle Le dictionnaire de l’Académie définit « Identité » comme : Ce qui fait que deux ou plusieurs choses ne sont qu’une mesme. Le Dictionnaire du moyen français donne – « Identité : Unité en substance cause ydemptité, c’est a dire que les choses qui sont unies en substance et d’une substance sont equales et pareilles en substance. » De « ydemtite » Emprunté du bas latin identitas, « qualité de ce qui est le même », dérivé du latin classique « idem » ou « iidem », « le même ». La vrai question est le même de qui, de quoi?

Du latin investire : revêtir, garnir, qui par extension signifie entourer, cerner militairement de façon à priver les assiégés d’entrée ou de sortie.

Le mot matrice est formé sur le mot latin « mater », mère. Cependant il apparaît en français au XIIIe siècle dans son sens anatomique d’utérus. Cependant, comme on enregistrait les enfants à la naissance, il désigna bientôt le registre où on les inscrit. Ceci explique les mots matricule et immatriculation. Avec les débuts de l’imprimerie, matrice se met à désigner le moule à imprimer sur lequel on place les caractères.

Les deux principaux ancêtres latins de cette famille sont le nom mens, gén. mentis, « esprit, intelligence » et le verbe mentiri, « mentir ». En sont issus tous les mots français en -ment-, -mens- et -mence. D’autres importants ancêtres latins sont le verbe monere, « rappeler, faire souvenir », et le nom monstrum, « avertissement des dieux, signe prémonitoire, prodige ; objet exceptionnel, être surnaturel ; démon ». En sont issus un certain nombre de mots qui se reconnaissent à leur radical -mon-.

Ce mot (d’abord « menestier », puis « mistier » et enfin « mestier ») est le doublet courant de ministère. Cependant il est issu du latin « ministerium », « fonction de serviteur, service, fonction ». Le mot désigne d’abord le « service de Dieu », le « service du culte », « puis l’ensemble des pratiques religieuses », la « célébration des cérémonies du culte ». A la fin du XIIe siècle, une femme de mestier est une « prostituée ».

Du latin neg-otium, le travail, le devoir, les obligations. Cependant, on remarquera qu’il s’agit d’une notion négative. Il s’agit de la négation, de l’absence, de la privation de otium, le loisir, l’activité libre, le temps libre.

C’est un terme dogmatique qui signifie : celui « qui nie ».

Le mot passion vient du mot grec « souffrance » et de « marthyr », en référence à la crucifixion et souffrance du christ. Si vous voulez être cloué sur la croix, suivez votre passion. (Passion provient du latin patior, pati, et homonyme grec pathos, signifiant la souffrance, le supplice, état de celui qui subit, passivité. Donc elle est différente des connotations actuelles populaires de la passion qui sont associées à la romance et qui la font généralement voir en tant qu’émotion de joie. source – Wikipédia).

Du latin pater : le père, suivi du suffixe diminutif -on, soit « petit père ». A Rome, le père détenait le pouvoir sur la famille et les esclaves (le « pater familias ») d’où le terme dérivé à connotation politique, le patricien, membre de la classe dominante seule autorisée à accéder aux magistratures.

Du latin paco. Dompter, soumettre, débarrasser, purger de. Dompter par la charrue, défricher.

Le mot personne provient probablement de l’étrusque phersu et du latin persona, mais déjà le mot grec prosopon désignait le masque que portaient les comédiens au théâtre, et aussi pour l’étrusque et le latin. Ces masques donnaient l’apparence, incarnaient chaque « personnage ». Le mot « personne » évoque l’idée d’une présence ou d’une absence « humaine »….

Les trois grands ancêtres de la branche latine sont les mots potens, « puissant », part. prés. du verbe posse, « pouvoir », l’adjectif possibilis, « possible », et le verbe possidere, « posséder », composé de pos- et de -sedere, « s’asseoir, siéger ». Les mots français qui en sont issus se distinguent par les radicaux -poten- ou -poss- . Néanmoins la branche grecque se limite au seul nom δεσποτης, despotès, « maître de la maison » (< dems-pote), d’où sont issus despote et ses dérivés, despotique et despotisme.

Du latin privare : isoler, séparer, priver de, dépouiller.

Du latin salarium (dérivé de sal : le sel), qui désigne la ration de sel donnée aux soldats de l’armée romaine, puis la solde qui leur était versée pour se procurer des vivres, puis une rémunération en général.

Vient bien entendu du latin, du mot latin « secretus » signifiant « séparé, mis à part, caché ». Le secrétaire est celui qui détient les secrets.

Du latin servitium : esclavage, servitude, joug. Servus : esclave. Servire : être asservi.

De l’italien soldo, le salaire du soldat, par extension l’indemnité donnée au soldat.

Du latin « Superus ». Qui est en haut, supérieur. Du ciel, céleste. Qui est sur la terre (par opposition à la région des enfers).

Provenç. taxar ; espag. tasar ; portug. taixar ; ital. tassare ; du lat. taxare, taxer, blâmer, proprement toucher souvent, fréquentatif de tagere pour tangere. Toucher brutalement, frapper, attaquer, blâmer, et par dérivation, fixer un prix.

En ancien français : tourment, souffrance. Vient du latin tripalium : instrument d’immobilisation et de torture à « trois pieux », où étaient attachés les esclaves récalcitrants. En russe, travail se dit rabota (de rab : esclave). Le terme a donné le mot « robot ».

Provenç. espagn. et ital. usura, du lat. usura, de usum, supin de uti, « se servir ». Si l’on se réfère à la définition de ce mot, nous pouvons constater qu’il invoque l’intérêt, car le profit qu’on exige d’un argent ou d’une marchandise prêtée, au-dessus du taux fixé par la loi ou établi par l’usage en matière de commerce. Proprement, toute espèce d’intérêt que produit l’argent.

Le choix des mots que vous employez conditionne votre manière de réagir dans une situation donnée... et dont les autres réagiront vis à vis de vous.