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Zoom sur la Maladie de Lyme - Jean-Pierre Willem

Zoom sur la Maladie de Lyme – Jean-Pierre Willem

La Maladie de Lyme, Cette maladie infectieuse appelée borréliose ou maladie des tiques est due à des bactéries de la famille des spirochètes transmises par des insectes hématophages (tiques). La plus répandue est Borrelia burgdorferi, mais il existe un large éventail de la famille des borrélies.

Cette maladie a été décrite pour la première fois en 1894 par le docteur Pick-Herxheimer. En 1922, apparurent les premiers cas d’arthrite sous forme d’épidémie simulant des poussées de polyarthrite rhumatoïde chez des sujets jeunes habitant Lyme, une petite commune du Connecticut, aux États-unis, qui donna son nom à la maladie.

 

Fréquence

 

L’institut pasteur évalue entre 12 000 et 15 000 le nombre de nouveaux cas par an. Mais dès lors que la Maladie de Lyme ne fait pas partie des maladies à « déclaration obligatoire », il est facile pour les pouvoirs publiques d’en minimiser l’incidence.

Mais pour les associations comme « Lyme sans frontières », ce chiffre est très en-deça de la réalité, faute de tests et de diagnostiques fiables, de formation des médecins et d’information publique. C’est ainsi qu’en Allemagne, on recenserait 60 000 à 100 000 nouveaux cas par an, selon le docteur Petra Hopt-Seidel.

 

Près de 800 000 Allemands seraient infectés.

 

Il faut reconnaitre que le diagnostic clinique et biologique de la Maladie de Lyme est difficile à réaliser tant les symptômes sont multiples et variés. Les patients souffrent d’une myriade de troubles inflammatoires, neurologiques, musculaires, cutanés, articulaires qui laissent les médecins démunis et parfois septiques.

Le point le plus crucial dans le fait que cette maladie soit sus diagnostiquée est que les tests de dépistage sont inadaptés au dépistage des bactéries borrélies européennes et occultent ainsi jusqu’à 70 % des porteurs infectés.

C’est ainsi que de nombreuses personnes sot infectées et ignorent que les bactéries redoutables contaminent leur organisme. C’est le cas de 20% d’Alsaciens qui ont développé des anticorps attestant d’une contamination.

 

Signes et symptômes Maladie de Lyme

 

L‘incubation de la Maladie de Lyme dure en général 1 à 2 semaines mais peut s’étendre sur 1 mois. Quelques jours après la morsure de tique, une rougeur peut apparaître sur la peau, de la forme d’un anneau.
À ce stade, les antibiotiques sont efficaces mais deviendraient inactifs par la suite du fait de la présence de Virus et autres parasites. Les douleurs articulaires sont plus fréquentes dans les pays européens. Ce sont des douleurs intermittentes avec ou sans gonflement, la gonalgie est fréquente. Les formes tardives peuvent être redoutables.

Les vecteurs

 

Les tiques sont de petits insectes hématophages de la famille des araignées qui vivent du sang des animaux. Quand la tique est porteuse d’une bactérie, elle peut la transmettre en piquant l’animal ou l’homme.

En Europe, 10 à 40 % des tiques sont porteuses de bactéries. Toutefois la contamination varie fortement d’une région à l‘autre. Aujourd’hui, on a pris conscience que la tique, principale porteuse des bactéries, n’est pas la seule. D’autres insectes hématophages sont également vecteurs de contamination: araignées, moustiques, poux, puces, taons et autres insectes piqueurs.

 

Ainsi, c‘est potentiellement une grande partie de la population qui peut être en contact avec l‘une ou l’autre des espèces de borrélies.

 

Même si les symptômes de la Maladie de Lyme n’apparaissent pas systématiquement, ils peuvent se manifester des années et même plusieurs décennies après une piqûre infectante.

Pour se développer, La tique passe par 3 stades (larve, nymphe, adulte) et « vampirise » un hôte en effectuant un « repas sanguin ». Les nymphes qui se tapissent dans les herbes et les litières de feuilles, se nourrissent principalement du sang de petits animaux tels les écureuils, les lézards, les lapins, les souris, les oiseaux migrateurs et les ongulés. Un cerf peut héberger 200 tiques.

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Elles peuvent monter à l’assaut des chiens allongés dans les feuilles. Ce qui explique que les chasseurs, les forestiers et les promeneurs en forêt en sont les plus atteints. La présence d’un animal domestique (chat) à la maison augmenterait le risque de positivité de 30%. La transmission peut être surprenante.

On les retrouve dans les steaks qui échappent à la cuisson. Par ailleurs, ils peuvent se transmettre de mère à enfant lors de l’accouchement. De nombreuses borrélies peuvent rester enkystées dans les cellules sanguines sans que l’on puisse les détecter. C’est sous cette forme qu’elles peuvent être transfusées chez une personne non porteuse et resurgir bien plus tard quand les conditions deviennent favorables à leur développement.

 

Prévention et éducation

Les mesures de protection comportent le port de vêtements recouvrant (port de chaussures montantes notamment), l’utilisation de répulsifs et examen attentif du corps au retour d’une promenade en forêt pour repérer enlever les tiques (un détachement précoce, en utilisant par exemple une goutte d’huile essentielle pour l’endormir, limite la probabilité de transmission de l’infection).

Les anticorps

L‘interprétation des examens indirects est aléatoire sans le secours des signes cliniques. Ainsi, après la morsure d’une tique et la confirmation d’une contamination de la Maladie de Lyme, les tests deviennent inutiles dès lors que la sérologie est le plus souvent négative ou alors elle va témoigner d’un contact ancien avec une bactérie.

Les anticorps lgM apparaissent 4 à 6 semaines après, suivi des Immunoglobulines G (IgG), 2 à 3 semaines plus tard. Ces anticorps doivent être confirmés par le test Western Blot. Il serait intéressant de vérifier le diagnostic de la maladie auto-immune en analysant les gènes HLA qui matérialisent le terrain auto-immun et la présence des auto-anticorps, lesquels sont initialement des IGM ensuite des lgG avec une spécificité précise et une forte affinité pour les auto-antigènes.

Le Diagnostic Différentiel

 

Il consiste à passer en revue l’ensemble des diagnostics possibles qui peuvent égarer le médecin. La malade de Lyme est une grande simulatrice. La Borrelia joue à cache cache. Elle peut imiter n’importe quelle maladie comme naguère la syphilis, une autre maladie à spirochète qui évoluait aussi en trois stade.
Cette maladie vectorielle se développe de manière endémique à travers le monde. Elle simule n’importe quel processus de maladie connue en médecine. Par ailleurs les tests de détections sont aléatoires. Les médecins passent à coté de cette maladie et se retrouvent dans une situation problématique.
À leur décharge, il faut reconnaitre quelle imite la polyarthrite rhumatoïde, la sclérose en plaques, la fibromyalgie, certaines maladies neurodégénératives qui s’accompagne de fatigue chronique, de troubles de la mémoire, de dépression, d’hallucinations, de douleurs thoraciques.

Maladie de Lyme, une maladie hétéro-immune!

 

 L‘accumulation dans les milieux biologiques d’une substance reconnue comme étrangère à ceux-ci et de façon définitive ou qui se présente à trop fortes doses se comporte comme un super-antigène et finira par générer une maladie auto-immune. La liste de ces antigènes agresseurs est illimitée:
  • Remèdes chimiques pris au long cours (statines, IPP, Biphosphonate, pilule, traitement hormonal substitutif), intolérances alimentaires (caséines du lait, gluten, soja), pesticides, parasites (paludisme), additifs alimentaires, aspartame, nanoparticules…
  • Les Virus:  cytomégalovirus, Epstein-Barr (mononucléose), virus de l’hépatite B…
  • Les bactéries: outre les borrélies, les chlamydiae pneumoniae et trachomatis….
Dans cette litanie d’agents agresseurs, les borrélies s’avèrent de redoutables bactéries. Elles disposent d‘un camouflage exceptionnel. Et elles peuvent se démultiplier, se diviser, s’enkyster.
Elles disposent d’un génome particulier qui leur permet de s’adapter en permanence en élaborant des protéines de surface qui s‘accolent aux protéines des organismes ou tissus voisins.
Cette activité proliférante Stimule le système immunitaire qui réagit en élaborant des anticorps contre ces protéines de surface, lesquels vont donner lieu a des auto-anticorps au sein de divers organes. Ainsi, à ce mécanisme si complexe représenté par le jeu diabolique de ces micro-organismes, auxquels il faut ajouter d’autres germes infectieux qui accompagnent la maladie de Lyme.

Moduler les défenses immunitaires

 

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Dès l’entrée des substances étrangères dans l’organisme et tant que dure la présence de celles-ci, on assiste à une accélération de la chaine respiratoire, mécanisme qui assure la synthèse de l’énergie universelle mais qui surconsomme la vitamine B3, la B6, le calcium et le magnésium qui compose l’attelage immunomodulateur et mobilise le système antiradicalaire mitocrondrial.

 

Homéopathie

 

  • Remède de base: Borrelia 30 K: 1 dose, 3 fois par jour pendant les poussées.
  • Remède de fond: Borrelia 200 K: 2 doses par semaine pendant 1 mois.

Enchaîner par:

  • Borrellia 1000 K: 3 doses à 10 jours d’intervalle.
  • Borrellia 10 000K: 3 doses à 10 jours d’intervalle (on peut se procurer les di-
    lutions de Borrelia auprès de la Pharmacie des Archers, à Epernay). Envoyer
    ordonnance BP 30 51201 Epernay Cedex, tél. ou fax: 03 26 57 93 25.

 

Agents infectieux

 

Ces bactéries sont des micro-organismes à corps grêle et spirale, mobile grâce à des mouvements en vrille. Elles présentent un grand nombre d’espèces ou sous-espèces. Il semblerait que la maladie de Lyme ait accompagné l’homme depuis des milliers d’années, voire des temps immémoriaux. (Otzi retrouvé dans un glacier aurait été contaminé par la bactérie Borrélie).

Cette maladie a envahi toute la planète. On l’a recensé sur tous les continents, y compris l’Antarctique. Toute l’Europe est aujourd’hui concernée.  Les patients sont souvent co-infectés par d‘autres bactéries, parasites et virus.

C’est, entre autres, une explication de l’inefficacité des traitements spécifiques. Les co-infections les plus courantes recèlent des micro-organismes tels que Bartonella (maladie de la griffe du chat), mycoplasmes, chlamydias, des infections à rickettsie ou des organismes parasitaires tels que babesia. Si ces co-infections ne sont pas correctement diagnostiquées et traitées, les patients restent malades de manière chronique.

 

Évolution

 

L’évolution de la Maladie de Lyme se fait en trois stades de manière schématique:

  • Stade primaire: zone de rougeur centrée sur le point de piqûre, qui s’étend sur les bords (érythème chronique migrant) accompagné d’un Symptôme type grippal avec mal de gorge, fatigue, fièvre, douleurs musculaires et articulaires, nuque raide et douloureuse mais sans signes respiratoires typique de la grippe.
  • Le stade secondaire: survenue quelques semaines à quelques mois après la piqûre, de troubles neurologiques (hypersensibilité à la lumière et aux acouphènes, vertiges, méningite, paralysie des nerfs crâniens, insomnie myélite, encéphalite), douleurs articulaires, et musculaires migrants, troubles cardiaques (péricardite, troubles de l’excitation électrique du cœur, arythmie).
  • Stade tertiaire: apparition, quelques mois ou quelques années plus tard, de pertes de mémoire et de concentration, perte de sensibilité, sensation d’engourdissement, d’atteintes des articulations, de la peau (maladie de Pick-Herxheimer, lymphocytome cutané bénin) acrodermatite atrophiante chronique qui apparaissent surtout sur les membres.

 

La neuroborréliose

 

Les signes neurologiques de la Maladie de Lyme apparaissent chez 15 % des patients infectés environ. ils peuvent être déclenchés par la plupart des borrélies. Les signes neurologiques les plus fréquents sont: méningite, paralysie faciale, fourmillement, vascularite cérébrale, mais aussi et plus rarement myélites, chorée, encéphalite.
Après un long cheminement, les borrélies perturbent le système immunitaire et altèrent le fonctionnement des synapses neuronales et la myélinisation des fibres nerveuses. Ces bactéries sont équipées de flagelles composées d’une protéine appelée flagelline. Les lymphocytes B élaborent des anticorps anti-flagelline. 
Mais dès lors que la myéline présente la même structure chimique, ces anticorps s’attaquent à la myéline et modifient la communication neuronale. Par ailleurs, les borrélies peuvent s’enkyster et franchir ainsi la BHE. Au coeur des cellules nerveuses, elles se reconstituent et altèrent les corps neuronaux.

Examens Sérologiques

 

En premier lieu, on cherche les anticorps dirigés contre les bactéries d’abord par la technique immuno-enzymatique (ELISA). Si ce test quantitatif est positif, on procède à une recherche par immuno-empreinte.

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Ce test isole dans le sang des protéines issues de la bactéries, permettant de préciser quelle souche est la cause et le degré d’infection.  Ces tests sont peu fiables, plus de la moitié des test ELISA restent négatifs en dépit de la présence infectieuses, du fait de la variabilité et du grand nombre de sous espèces de Borrelia. Aux États-Unis, on a démontré que le test ELISA détectait la quantité d’anticorps chez à peine 75 % des patients.

 

Cinq barrières

 

 Pour nous protéger contre tout antigène, notre organisme dispose de cinq filtres ou cinq barrières sollicitées selon l’importance de l’agression antigènique. Ils sont composés d’un ensemble de cellules présentatrices d‘antigènes.
  • Des cellules intestinales, à savoir les cellules dendritiques des entérocytes.
  • Les cellules du tissu réticulo-endothélial (monocytes, macrophages).
  • Des cellules endothéliales vasculaires (facteur vaso-dilatateur, molécules d’adhésion).
  • Les cellules sanguines: monocytes, lymphocytes B (qui fabriquent des anticorps)
  • Les Barrière Hémato-Encéphalique (BHE) très similaire à la barrière immunitaire intestinale.
C’est ainsi que l’hyper-perméabilité intestinale, synonyme de vaso-perméabilité est le marche pied vers la rupture de la barrière Hémato-encéphalique. Cette ultime barrière est composée d’astrocytes et de cellules micro-gliales. Le franchissement de cette barrière expliquerait la neuro-borréliose.

Le traitement naturel

 

Considérant la complexité de la maladie de Lyme et de ses nombreuses problématiques, le traitement devra prendre en compte la cause, l’évolution, les troubles les symptômes liés à l’activation du système immunitaire. Seule une médecine de terrain pourra venir à bout de cette pathologie particulière et déroutante.
Les remèdes chimiques au long court sont déconseillés dès lors qu’ils sont antigéniques et rendent poreuses la muqueuse intestinale, on peut éventuellement recourir aux antibiotiques au stade primaire de l’incubation. Après ce stade l’action des antibiotiques et inopérante. Seules les huiles essentielles anti-virales et anti-bactériennes peuvent solutionner ce problème infectieux.

L’ensemble des symptômes est lié à l’activation du système immunitaire:

 

  • Dès lors que cette maladie est auto-immune, prendre un immuno-régulateur naturel (Immuno-régul Labo Phyt’inov) 2 gélules par jour en commençant par 3 fois 2 gélules par jour pendant 1 semaine.
  • Pour enrayer l’ensemble du contexte infectieux, huile essentielles à phénol et monoterpenols à prendre pendant 2 mois au stade primaire; sinon 4 à 6 mois (thym, thymol, origan, achillée millefeuille, feuille de cannelle, rhizome de curcuma de java)  Lysovir du labo Phyt’inov

Ces huiles essentielles présentent une action anti-inflamatoire et anti-oxydante.

  • Les pré- et pro-biotiques modulent le système immunitaire et colmatent l’inflamation, principal paramètre de la dysbiose. Son efficacité  est dépendante des souches utilisées. Chaque gélule doit contenir au moins 10 milliards de bactéries pour s’opposer aux bactéries pathogènes. (Orthoflore, 1 gélule le matin couplé à la propolis pure 4fois 2 gélules).
  • Le foie est en première ligne quand il est confronté à un afflux de molécules chimiques étrangères. Silydium 1 gélule avant chaque repas.

 

Restaurer la fluidité membranaire

 

  • Acides gras polysaturés de la famille des oméga-3 et 9 ont des propriétés anti-inflammatoires et assurent la bonne santé cardiovasculaire et la régénération nerveuse.
  • Vitamine C naturelle.
  • Glycérophosphate de magnésium.
  • Glycérophosphate de calcium.
  • Chlorure de magnésium.

 

Compléments nutritionnels

 

Immuno—regul: 2 gélules 15 mn avant les 3 repas, pendant une semaine,
puis 3 gélules par jour.

  • Lysovir (HE antibactériennes): 2 gélules aux 3 repas, pendant 3 semaines, puis 2 fois 2 gélules pendant 3 semaines.
  • Orthoflore (pré et probiotiques): 1 gélule le matin à jeun.
  • Cynorrhodon vitamine C: 2 fois 2 gélules.
  • Topagil: (antalgique): 2 fois 2 gélules.
  • Onguent apaisant en application cutanée sur zones douloureuses.
  • Bioline‘ (oméga—3): 2 fois 2 gélules.
  • Radicolyse (anti-oxydant): 2 fois 2 gélules.

Ces remèdes sont disponibles au Labo Phyt’lnov, tél: 00 41 32 466 89 14 ou www.phyt-inov.com

Extrait du livre : 102 maladies du XXIè siècle – 102 prescriptions naturelles – Jean-Pierre Willem

 

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